Quelques livres inspirants

Voici quelques livres que je viens d’acheter et dont j’avais envie de vous parler. Je compte les utiliser avec mes élèves à la rentrée dans une semaine… Ils me serviront à lancer des activités d’école du dehors.

• Magda, le petit monde de la mare, d’Anne Sibran et Émilie Angebault (Gallimard Jeunesse Giboulées)

Dans ce livre, on suit les aventures de la petite taupe Magda, qui « met la vie en couleurs » car elle adore peindre. Suite à une inondation de sa galerie sous terre, elle part à la découverte de la mare voisine, et au passage on apprend plein de choses sur les habitants de sa galerie souterraine et de la mare. Elle croise : des campagnols, un mulot, des cloportes, des hannetons, un crapaud, un escargot, un gendarme, des vers de terre, un rat trompette, des scolopendres, des scarabées, une limace sous terre. Ensuite, pour aller jusqu’à la mare, elle est aidée par des oiseaux (canards, grèbe huppé, poules d’eau). Et à la mare, elle rencontre des poissons, des grenouilles, des gerris, des éphémères, une araignée argyronète qui l’aide à tisser une bulle d’air pour aller explorer sous l’eau comme elle, des larves de moustiques, des têtards, une épinoche, un scarabée noir, des salamandres, une ranatre, une punaise, une notonecte, une larve phrygane, une larve de libellule, un triton. Bon, là je vous ai listé tous les animaux dont le nom est cité dans cette histoire, mais les illustrations du monde végétal sont tout aussi riches d’une multitude de plantes et algues magnifiquement dessinées. Ce livre est vraiment un vrai trésor ! Il fait écho à la sortie que nous avions faite l’année dernière à la Maison Bleue de Haute Goulaine, avec l’animateur Benoît qui nous avait fait explorer une mare. La lecture de ce livre va donc réactiver pour les moyens et les grands des choses que nous avions découvertes sur le terrain en juin 2022.

Le livre se termine par une page qui se déplie avec le tableau réalisé par Magda suite à sa découverte de l’intérieur de la mare. Une illustration toute en douceur et un peu enfantine qui rappelle tout ce que l’on a appris en lisant le livre.

• C’est ma fleur ! d’Alice Hemming et Nicola Slater (Père Castor)

Cette fois-ci, dans ce livre on découvre le printemps à travers les yeux d’un écureuil qui s’étonne d’abord du vacarme qu’il entend en se réveillant (un bruit de coucou, de bourdon et d’hirondelle). Son ami l’oiseau lui dit que ce sont des signes du printemps. Ensuite, lorsqu’une petite fleur pousse entre son arbre et celui de l’oiseau, il veut à tout prix la préserver mais fait un peu n’importe quoi, comme lui construire un abri, la protéger de la pluie, chasser les abeilles, etc… L’oiseau lui explique alors ce dont une fleur a vraiment besoin, et lui fait comprendre que les fleurs sont sauvages et qu’elles ne nous appartiennent pas vraiment, qu’elles sont à tout le monde. Le livre se termine par une double page d’infos sur les fleurs, très utiles pour lancer des missions « fleurs » à l’école du dehors, mais sans les cueillir pour les préserver…

Cet écureuil me fait beaucoup penser à l’écureuil des livres d’Olivier Tallec qu’on adore avec mes élèves (Un peu beaucoup, C’est mon arbre, J’aurais voulu).

• Le concours de cabanes, de Camille Garoche (Little Urban)

Un grand livre magnifique, et heureusement qu’il est de très grand format car il y a plein de petits détails à voir sur chaque page… Il n’y a pas vraiment d’histoire mais plutôt un fil conducteur : une grue royale qui fait le tour du monde pour voir ce que les enfants du monde entier ont conçu comme cabanes pour le grand concours de cabanes. On découvre des arbres de tous les continents, avec à chaque fois une double page pour présenter l’arbre et ses caractéristiques principales, son lieu de vie et des anecdotes historiques ou culturelles. Ensuite, une autre double page avec l’intérieur de l’arbre et toutes les cabanes qui y ont été construites. Cette double page fourmille d’éléments culturels, de faune et de flore locale, etc… Il y a quelques éléments avec des légendes écrites à la main pour bien les identifier. On découvre : la cabane du camphrier du Japon, celle du pin parasol européen, celle du cyprès des marais mexicains, celle du chêne d’Angleterre, celle du cèdre du Liban, celle du figuier australien et celle du baobab africain.

Nous allons donc nous servir de cet album pour parler des différentes cultures, mais également pour lancer la construction d’une très grande cabane sophistiquée sur notre lieu d’école du dehors.

• Et je termine avec le Sketchnoting à l’école primaire, de Manuella Chainot-Bataille (Dunod) qui n’a rien à voir avec les précédents, mais dont j’avais quand même envie de vous parler !

Manuella m’a fait le plaisir de m’offrir son livre et je l’en remercie. Il est vraiment super pour découvrir tous les bienfaits du sketchnoting et de la pensée visuelle à l’école primaire. Il se lit très facilement, et fourmille d’idées super simples à mettre en place pour utiliser le sketchnoting dans notre pratique professionnelle. Et il n’y a pas besoin de savoir bien dessiner pour cela ! Je vous mets le sommaire pour vous allécher et vous donner envie d’aller le découvrir !